luni, 24 decembrie 2007

8. Proprietate. Posesie. Gelozie

La jalousie est le tyran du royaume de l'amour - Cervantes Car désir si intense engendre passion; Et passion si ardente engendre souvent possession, De possession naît destructrice jalousie, Tuant passionné désir et annéantissant la vie. D'après Freud, la jalousie est un besoin et peut prendre trois formes. Une forme « normale », quand le ou la partenaire est identifié(e) à l'image du père ou de la mère. Notre jalousie sera alors une manière de revivre des sentiments de l'enfance. Une forme « projetée » où on met en doute l'amour de l'autre et sa fidélité, tout simplement parce qu'on est soi-même infidèle et une forme « délirante » qui se fonde sur un « refoulement » homosexuel (ce n'est pas d'elle ou de lui que tu t'inquiètes mais c'est que tu envie « cet amour » que les hommes ou les femmes portent sur l'objet de ton désir). Disposition ombrageuse de celui qui voue un amour possessif et exclusif à quelqu’un et qui vit dans l’inquiétude et le soupçon permanent de son infidélité Lorsque l’esprit impur est sorti d’un homme, il va par des lieux arides, cherchant du repos, et il n’en trouve point. Alors il dit: Je retournerai dans ma maison d’où je suis sorti; et, quand il arrive, il la trouve vide, balayée et ornée. Il s’en va, et il prend avec lui sept autres esprits plus méchants que lui; ils entrent dans la maison, s’y établissent, et la dernière condition de cet homme est pire que la première. La personne possédée se comporte d’une manière qui ne lui est pas naturelle, par exemple parlant d’une voix totalement différente ou en présentant des pouvoirs de télépathie ou de clairvoyance. Il est sans doute à regretter, il n’est assurément pas à méconnaître, que la première vertu soit d’ordre strictement intellectuel, qu’elle consiste à surmonter l’orgueil dogmatique d’où procèdent les privilèges imaginaires d’une personne ou d’un peuple, d’un culte ou d’une génération Rien de plus dangereux qu’une idée générale dans des cerveaux étroits et vides : comme ils sont vides, elle n’y rencontre aucun savoir qui lui fasse obstacle ; comme ils sont étroits, elle ne tarde pas à les occuper tout entier. Dès lors ils ne s’appartiennent plus, ils sont maîtrisés par elle ; elle agit en eux, et par eux ; au sens propre du mot, l’homme est possédé. La jalousie est une émotion consistant dans le ressenti d'une agressivité envers une personne dont on se figure, à tort ou à raison, qu'elle possède quelque chose que l'on n'a pas et que l'on désire. Par extension, dans le cadre d'une relation amoureuse, la jalousie est la conséquence du sentiment de perte de l'être aimé, ou de l'exclusivité de son amour, au profit d'une autre personne - sentiment qui peut être basé sur l'imagination. Dans les cas extrêmes (paranoïa, agressivité permanente) elle est attachée à une relation amoureuse sur un mode possessif. La jalousie est souvent apparentée à l’amour, la haine, etc., fréquemment observée en même temps, et qui peut en avoir la force. L’exemple typique est celui d’un amoureux jaloux : il déteste que sa partenaire passe du temps avec d’autres hommes parce qu’il se sent le seul bénéficiaire légitime de l’attention de son amie. La jalousie se produit dans le cadre d’une relation à trois, lorsque quelqu’un (le jaloux) estime qu’une seconde personne se comporte pour un tiers (troisième personne, groupe, voire chose) d’une façon qui devrait lui être aussi (voire exclusivement) accordée. Le jaloux en conçoit du ressentiment, des reproches, qu’il adresse aux deux autres, avec généralement une focalisation sur le second. Le comportement qui suscite la jalousie peut être très varié : don d’objet, d’attention, d’amour, de paroles, etc. Par extension, on peut être jaloux de tout un groupe et de comportement généralement considérés comme anodin (simplement regarder une personne dans la rue, par exemple). Dans une analyse mimétique, le jaloux est le sujet, la seconde personne l’objet, et la troisième le modèle. Le jaloux voudrait être à la place du modèle, mais il ne peut pas. Aussi il peut chercher à le détruire ou l’écarter (jaloux qui tue l’amant supposé), ou a défaut se tourner vers l’objet (« Othello »). Si le modèle disparaît, la jalousie et voire même l'amour pour le sujet peuvent quitter le sujet. Henri Laborit utilise une autre approche selon laquelle il n’existe en soi ni de jalousie ni d’instinct de la propriété, mais plus simplement que nous construirions au fil du temps, et parfois dès la très petite enfance, des modèles associant la notion de privation à celle de douleur, et cherchons ensuite inconsciemment à créer des conditions évitant ces risques de douleur. Le désir d’aimer et d’être aimé, cette reconnaissance mutuelle de deux singularités incommensurables, ce lien personnel, intersubjectif, noué sur le plan des intériorités respectives, tel est l’amour comme sensibilité, désir et projet. Ce que la personne cherche (avec angoisse) dans l’amour, c’est d’être aimée pour elle-même, c’est-à-dire reconnue dans sa singularité irréductiblement particulière. L’idée de la propriété s’étend bien au-delà des bornes du mariage légal ; elle est un facteur inévitable, se glissant jusque dans l’union amoureuse la plus "libre". L’histoire de l’amour est inséparable de l’histoire de la liberté de la femme

7. Orgoliu. Pasiune

Orgoliu ....

cuvant mare
intrucatva piedica, limitare
dar si motor, catalizator

orgoliu care se ascunde in spatele demnitatii, asa cum egoismul se ascunde in spatele lui. Al orgoliului.

Orgoliu : o gramajoara de cuie, pe care nu le poti strange in palma, fara sa te zgarii. Poti incerca sa le aranjezi, sa le rotesti, sa le strangi incetisor sau rapid. Oricum ai face, tot vei ramane cu o urma.

Urma care ramane cand urmeaza ranii ramase urmasa

Orgoliu, nu tocmai acelasi lucru cu amorul propriu, nici cu mandria, nici cu trufia, nici cu ingamfarea, nici cu vanitatea.

Pasiunea

Ma intreb, de ce le-am alaturat ?

Poate pentru ca pasiunea e nascuta de orgoliu
Caci orgoliul nu e rational, orgoliu e o forma de manifestare a instictului de supravietuire

Pasiunea vine sa alimenteze animalul ce ni se ascunde in suflet, dar care se vrea hranit prin piele si pori
Care se vrea gustat si degustat, care vrea sa guste si sa deguste
Care vrea sa muste
Care vrea sa fie muscat
Care vrea sa raneasca si sa fie ranit
Dar care vrea placere
Caci e bine si sa fii victima si sa fii calau
Caci e bine sa simti ca traiesti
Ca-ti curge sangele prin vine
Ca te doare
Ca are gust sarat
Gustul pasiunii
Ca in spatele si inauntrul persoanei rafinate si educate ramanem aceeasi oamenii ce se adaposteau in grota
Ce pictau peretii invocand spirite ocrotitoare sau din contra pedeapseau cu gandul ceea ce nu putea pedepsi cu fapta
Care murdari de sangele bestiei ucise pentru hrana, continuau lupta, harjoana cu insotitorii, insotitoarele lor
Care din placere dar cu durerea inmulteau clanul
Care au ajuns de atunci acum tocmai datorita pasiunii
Dorintei de a fii in viata, de a supravietui, de a face, de a ramane

Si a orgoliului

de a fii cel mai puternic

6. Timp. Rabdare. Nerabdare

E amuzant cum cateodata viata aranjeaza momentele pe snur asa cum vrea ea si cum de fapt se dovedeste a fi cel mai bine.

Periodic imi pierd rabdarea si tot periodic cersesc argumente pentru a o regasi, a o hrani, a o intretine.

Spuneam eu candva, cuiva, ca rabdarea e instrument. Ca rabdarea nu vreau sa fie scop, punct terminus. Dar in acelasi timp rabdarea e promisiune.

E promisiunea timpului ce va sa vie, ce va sa fie, e dorinta continuta, e lucrurile bune pe care le vedem pentru noi in viitor.

Cel care face posibila pendularea intre rabdare si nerabdare e timpul.
Exista timp bun si timp rau. Exista timp bland si timp aspru, crud, care zgarie, care se incranceneaza in carnea noastra si lasa urme, atunci cand mai lasa ceva in urma.
Timpul bun e timpul care nu doare, timpul de care nu ti-e frica ca trece, ca se scurge, timpul pe care iti permiti in mod generos sa-l daruiest. E timpul in care toate lucrurile se intampla spe ogoirea sufletului.

Timpul bun naste rabdare, caci merita sa astepti timpul bun, sa atarni de ganduri, de sperante, de dorinte.

E ca o pasare, pe streasina acoperisului, ce deschide incet aripile, nu zboara inca, dar nici nu sta. E anticipare. E precursiune. E dinaintea lucrurilor. E ante, precedenta.

Dar daca lasi timpul bun sa se scurga din clepsidra, daca uiti sa o intorci, sa reiei ciclul, atunci vei simti ghearele nerabdarii. Vei simti scormoneala, racaiala, scurmarea.

E ca si cand in loc sa lasi aceleasi urme uniforme pe un parcurs rectiliniu, ai sta in acelasi loc, fara posibilitate de inaintare, dar continuand sa te misti, sa zgarmi.

Cred ca asa poti ajunge in cea parte de lume, sapand adanc, adanc, tot mai adanc.
In loc sa inaintezi in timp catre timpul cel bun, ai inainta in loc si in timpul static rau.

vineri, 21 decembrie 2007

ma scuzi

ma scuzi ca te folosesc pentru a obtine ceva pentru care nu vreau sa investesc nimic
te rog sa ma intelegi pentru ca eu sunt:
mai batran,
mai nebun,
mai cu griji,
mai cu trecut,
mai cu familie,
mai nesingur,
mai bun cu alte cuvinte : caci asta iti cer, sa imi permiti sa-mi fie mai bine si
iti mai cer sa nu ceri nimic la schimb
ai putea sa te bucuri doar cu faptul ca dai, asta ar trebui sa-ti fie de ajuns. Doar asta iti doreai, nu ?
Si apoi, ai fost avertizata, ti-am spus si chiar ti-am repetat, te-am intrebat si te-am speriat. Nu ai fugit atunci, de ce ai fugi acum ?
tu ai rabdare, griji n-ai ale tale, te ajut eu, iti dau griji la schimb. Oamenii nu pot trai fara griji

ma scuzi ca n-am incredere in tine si nici in mine. Deci nu pot avea incredere in noi.
acum mi-e rau, dar e comod. nu sunt singur, de doua ori nesingur.
tu-mi cer sa fiu singur ca poate sa devin nesingur o data. Nesingur o data e mai putin decat ce am acum.

cruzimea ta ma surprinde. tu esti tanara, n-ai trecutul meu, tu nu trebuie sa fugi si sa te ascunzi asa ca mine
tie ti-e usor, tu n-ai gresit, nu trebuie sa platesti
de ce nu poti intelege si accepta egoismul meu
e singurul avut si singura mea arma
doar datorita lui pot dormi noaptea
si pot lua de la viata mai mult decat vrea ea sa dea

bre planto, iarta-ma ca nu te ud, dar te rog, nu te usca

joi, 13 decembrie 2007

5. Egoism - compasiune

Egoism ... da da da si inca o data da.

Egoismul e arma noastra, datorita egoismului omenirea a supravietuit.

Egoismul inseamna ca EU sunt important, ca EU trebuie sa continui sa exist.

Egoismul inseamna ignoranta durerilor altora, egoismul inseamna lupta concentrata pe ceea ce vreau eu, egoismul e deci filtru si pavaza in lumea ceasta.

Bun,dar cum se face ca avem compasiune in lumea egoistilor ?

Dragii mei,compasiunea nu-i decat o rafinata si vinovata forma de egoism. Nu vreau sa fiu rau, nu vreau sa chinui, nu vreau sa ignor durerea altuia. Si din egoism arat compasiune.

Compasiunea e moneda care cumpara linistea sufleteasca a egoismului.

E numele elevat al milei celei groaznice. E tortionarul cu zambetul pe buze si miere in glas.

Am inventat multe cuvinte pentru compasiune : intelegere, tact,blandete,diplomatie, rabdare, iubire, empatie, dreptate,echitate, caritate, altruism, bunavointa....

Ah da, si egoismului i-am mai spus si copil (sa nu fim singuri, mama, la batranete...)

4. Ce vrem. Ce meritam. Ce obtinem

Eu am asa o teorie, care spune ca noi de fapt nu stim ce vrem, stim doar ce vor altii pentru noi.

Si chiar cand actionam in sens contrar asteptarilor celorlalti,asta nu inseamna ca noi asta am dori sa facem, ca fara conditionarea celorlalti am mai fi facut acel lucru.


Pot fii oricand contrazisa cu urmatoarele axiome :
oamenii vor sa fie fericiti
oamenii vor sa fie iubiti
oamenii nu vor sa simta durere
oamenii vor comoditate
oamenii vor confort
oamenii nu vor griji
oamenii nu vor sa fie absolut singuri
oamenii vor sa aiba putere, oricat de mica
oamenii vor sa lase urme - chiar daca ele se cheama copii
oamenii vor sa fie importanti
oamenii vor sa fie acceptati
oamenii vor sa fi intelesi
oamenii vor sa fie condusi
oamenii vor sa fie pedepsiti
oamenii vor sa pedepseasca
oamenii vor sa sufere
oamenii vor sa provoace suferinta
oamenii vor sa traiasca
oamenii vor sa si moara
oamenii vor sa uite
oamenii nu vor sa ierte
oamenii vor sa-si aminteasca
oamenii vor sa doarma
oamenii vor sa stie
oamenii vor sa ignore

Refuz insa sa accept ca intre cele spuse mai sus exista lucruri care se contrazic.

Ce meritam ?

Greu de spus. Meritul e o conventie, lumea din jur crede una, noi credem poate diferit, functie de cum am fost setati de la nastere si pana acum.
O zicala la moda spune ca meritam ceea ce smulgem, recoltam, pregatim, hranim, cultivam.

Ce obtinem ?

Aici ar trebui sa fie usor, caci toate astea trei : ce vrem, ce meritam si ce obtinem ar trebui sa fie sinonime.

Dar uite nu-s si atunci zic eu ca obtinem ceea ce ni se permite, ni se ofera, nu ni se refuza...

O fii suficient ?

3. Autosugestia. Iluziile. Refuzul realitatii

Tema asta nu poate urma decat celei de mai inainte. Caci ce nu am mentionat acolo e ca iubirea e autosugestie, e iluzie asa cum e si conditionare.

Oamenii vor sa vada, sa simta,sa creada, sa existe dupa anumite modele.
Ne autosugestionam ca un lucru e bun, ca o cale e gresita, ca noi avem dreptate, ca asa si nu altfel e corect, ca realitatea e cea pe care o vedem noi si nu alta.

Cand nu poti stii cu adevarat,te autosugestionezi. Iti trebuie reper. Nu putem functiona intr-un mediu cu variabile multiple. Daca exista oameni care se pot ghida dupa principiul - ce-o fii o fii, si da exista caci avem si fatalisti printre noi, ei o fac ca pe o ultima strategie de supravietuire. Si dezangajament. Nu stiu, nu pot actiona, nu pot influenta, voi reactiona cel mult.

Ne autosugestionam ca avem nevoie sa facem lucruri sau sa nu facem lucruri. Ce ne tine in cursa sunt iluziile.

Iluzia fericirii,iluzia iubirii,iluzia datoriei implinite, iluzia caminului, iluzia libertatii, iluzia dreptatii, iluzia pedepsei aplicate si justitiei facute...
Iluzii toate, caci daca am inceta de a fii noi si am fii altcineva,tot sistemul asta si-ar pierde valoarea. Ne-am uita la zbuciumul nostru ca la o agitatie gratuita, ale carei rezultate n-au absolut nici o semnificatie. Si presupunam ca din coincidenta, ca alterego am dori aceleasi lucru, sigur nu le-am dori la fel,nu le-am obtine pe aceleeasi cai si in acelasi mod.

Autosugestia si iluzille, ce sunt ele de fapt : raspunsul care se formuleaza in minte e ca sunt realitatile noastre, realitati alternative.
Alternative la ce ? Atat timp cat noi nu credem in altceva, acel altceva nu exista. Lucrurile exista doar daca investim gand in ele. Atunci primesc energie, se materializeaza si treptat ne depasesc, prinzand o viata a lor proprie,iesind de sub controlul gandului nostru.

Asta poate pentru ca in lumea gandurilor, atunci cand doua ganduri se intalnesc, ele nasc materie/energie oricum ar fi nasc autonomie de substanta si de autor.

Deci nu pot spune ca exista un refuz al realitatii, exista doar un refuz al conventiilor.

2. Foame de iubire - Nu exista iubire- Iubirea ca reactie chimica

Deci da, cu totii se pare ca suntem infometati de iubire.
Banuiesc motivul : am supt nevoia asta odata cu laptele gustos cand eram mici.

De ce am fii infometati ?
Pentru ca e asa bine sa fii iubit, pentru ca niciodata nu-i destula iubire, pentru ca ne place sa fim pusi mai presus decat orice alta fiinta pe lumea asta
pentru ca stim ca putem cere oricat, caci vom primi
pentru ca de fapt nici nu e nevoie sa cerem, primim
pentru ca suntem frumosi in ochiul celuilalt, asa cum n-am fii crezut niciodata ca putem fii
pentru ca suntem buni, doar e usor sa fii bun ca primesti
pentru ca suntem generosi,primim deci dam cu usurinta, in speranta acelui perpetuum mobile care sa nu se opreasca decat odata cu noi
pentru ca foamea de iubire nu poate fii saturata, se regenereaza, e cu atat mai mare cu cat primeste mai mult
e la fel de mare pe cat nu primeste suficient
pentru ca vrem sa fim fericiti,adica sa fim euforici,adica sa stimulam hipotalamusul cu morfina iubirii
sa emanam si receptam acei stimuli care ne aduc zambetul pe fata, multumirea in suflet,senzatia de plutire, care indeparteaza durerea, care estompeaza colturile, care catifeleaza lumea, care amana deciziile serioase, atunci cand nu le suprima cu totul, pentru ca vrem sa ne inchidem intr-un cocon comod si cald, bland, mangaiecios, transparent insa. Ca sa putem vedea si fii vazuti. Asa fericiti si iubiti cum suntem.

Foamea de iubire se refera la a primi iubire. Rar,doar ca anomalie, avem foamea de a da iubire. De fapt nu ceea ce facem noi nu-i decat un comert inselator, in care fiecare participant vrea iubire. Unii inteleg ca dand primesc, altii ca pentru a primi trebuie sa dea, altii ca nu trebuie sa dea ca sa primeasca, altii ca nedand primesc, altii ca asuprind primesc, altii ca disparand primesc...


Comert viclean, schimb de fluide si stimuli asupra centrilor nervosi

asta-i povestea si cine-o stie poate adasta

miercuri, 12 decembrie 2007

Cantec de inima albastra

Mai stii cum te strigam pe atunci
Icoana cu picioare lungi
Veneai pe rau sau rau erai
Curgeai in mine pana-n Rai
Cu limba preschimbata in bici
Manai pe coapse iepuri mici
Aveai un zambet cam mieriu
Erai mireasma, eram viu.

I:
Dar, of, of, of, de zici deochi
Acum de mine trag trei popi
Carnea miroase de pe acum
A scandurica de salcam
Pe cand orzeste muschi din cai
Mie tarana imi spune 'Hai'
Mie ulcica imi spune 'Blid'
Dragoste rostogolit...